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Médicaments anticancéreux onéreux : les recomandations de l'Académie nationale de médecine

Thématiques : Santé publique , Oncologie

Durée : 6 min 07s

Résumé : La conférence de presse de l’Académie nationale de médecine a mis en lumière l'augmentation significative du nombre de patients atteints de cancer en France, qui se chiffre annuellement à 433 136. Cette croissance est accompagnée par un fardeau financier croissant, exacerbé par l’introduction de médicaments anticancéreux coûteux sur le marché. Face à cette situation, l’Académie souligne la complexité du débat qui englobe les prix élevés, la disponibilité des médicaments, l'autonomie de la France en matière de production de ces traitements, les méthodes d’essai clinique, les attentes des patients pour des traitements efficaces et sûrs, ainsi que l’équité d’accès aux soins. En réponse à ces préoccupations, l’Académie a entrepris une analyse approfondie de l'utilisation des thérapies coûteuses en oncologie, proposant des recommandations pour une utilisation judicieuse qui soit à la fois éthique et rationnelle.

Description : L'interview du Professeur Yves Juillet, pharmacologue et membre de l'Académie Nationale de Médecine, a abordé des questions essentielles concernant le traitement du cancer au-delà de leur coût élevé. Il a souligné la nécessité de s'attaquer à des problématiques telles que la disponibilité des médicaments anticancéreux, l'autonomie et la réindustrialisation nationale pour la production de ces traitements, l'évolution des méthodologies des essais cliniques, ainsi que les attentes des patients pour accéder à des traitements à la fois efficaces et fiables. Un autre point crucial soulevé fut celui de l'équité en matière de coût et d'accès aux traitements.

Face à ces enjeux, le Professeur Juillet a mis en avant cinq recommandations principales de l'Académie nationale de médecine. Ces recommandations s'adressent à différents acteurs clés dans la gestion et le soin du cancer, notamment l'État, la Haute Autorité de Santé, l'industrie pharmaceutique et les prescripteurs. Ces propositions visent à améliorer la prise en charge globale du cancer en France, en tenant compte de toutes ces dimensions essentielles pour une meilleure gestion de la maladie et un accès plus juste et plus durable aux traitements pour tous les patients.

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